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Viande bovine dans l'ouest de la France : renouvellement élevé et génisses lourdes améliorent le revenu

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Dans le fonctionnement du cheptel, beaucoup d’éleveurs se posent la question du bon taux de renouvellement (20 % ?, 30 % ?, plus ?) et de la valorisation des génisses restantes. La rentabilité se dégrade selon 2 axes : la diminution du taux de renouvellement et la baisse de l’âge à la vente des génisses.

Ces deux constats dépendent cependant directement des prix des animaux. Le taux de renouvellement a un impact plus limité sur le résultat que l’allègement du poids de carcasse des femelles non destinées au renouvellement.

La filière souhaite une diminution du poids des carcasses. Mais les niveaux de prix inférieurs pour les génisses légères par rapport aux vaches pénalisent le résultat. Pour maintenir le résultat, il faudrait une progression du prix des génisses finies à 18 mois de près de 1 euro par kg de carcasse. À partir d’un cas type naisseur engraisseur, le taux de renouvellement a été porté à 20 et 30 % et la valorisation des génisses finies à 18 et 36 mois. Les simulations s’intéressent également à la vente en broutardes, à un premier vêlage à 24 mois et au sexage grâce à l’insémination animale (IA). Dans la modélisation, les performances technico-économiques des éleveurs sont définies en cohérence avec les systèmes étudiés. Cependant, dans la plupart des cas, les aspects techniques constituent la première voie d’amélioration.