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Projet ROTALEG - Optimiser l'introduction de légumineuses dans les rotations céréalières en agriculture biologique

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RotALEG : une gestion optimale de la fertilité, une maîtrise de l’enherbement et une rentabilité économique du système

Dans les systèmes spécialisés en grandes cultures biologiques, sans élevage, maintenir la fertilité des sols et maîtriser le salissement par les adventices sont les principales problématiques rencontrées par les agriculteurs. Le recours à la fertilisation organique extérieure présente un intérêt mais son utilisation suscite des questionnements.

L’efficacité des apports d’engrais organiques s’avère très dépendante des conditions climatiques et de sol. De plus, ces apports représentent un coût important qui n’est pas toujours compensé par un gain de rendement.

Enfin, l’origine de ces engrais organiques, provenant pour la plupart d’élevages conventionnels, interroge sur la durabilité de ces systèmes de cultures et sur les contradictions avec l’éthique portée par l’agriculture biologique. 

Le projet RotLAEG est piloté par la Ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou et financé par le Conseil régional des Pays de la Loire, l'ONEMA, Ecophyto et le ministère de l'Agriculture et de l'alimentation (CasDar), en partenariat avec les organismes suivants :

Période du projet :
2011 à aujourd'hui


Objectifs du projet

Face à ce constat, l’insertion des légumineuses au sein des rotations apparaît comme un levier agronomique permettant de diminuer le recours aux engrais organiques extérieurs. Leur nutrition azotée, assurée en grande partie par la fixation de l’azote atmosphérique, leur confère une autonomie vis-à-vis de l’azote et permet de participer à l’entretien du stock en azote du sol. En couvert d’interculture, elles participent aussi à maîtriser le salissement en adventices.

L’essai Rotaleg teste 5 rotations conduites en grandes cultures biologiques sans apport exogène de matières organiques. Dans l’objectif final d’atteindre une gestion optimale de la fertilité, une maîtrise de l’enherbement et une rentabilité économique du système, il s’agit de comprendre comment optimiser l’intégration des légumineuses dans les rotations afin de maximiser leurs bénéfices agronomiques.

Principaux résultats

Autonomie azotée du système

  • Corrélation positive entre quantité totale d’azote atmosphérique fixé par les légumineuses et biomasse aérienne produite
  • Différences d’apports nets d’azote entre légumineuses : apports importants par les trèfles, limités pour les protéagineux
  • Des apports d’azote par les légumineuses suffisants sur certaines rotations pour compenser les exportations des cultures

Disponibilité de l'azote

  • Sur l’unique rotation qui reçoit des apports organiques : faible disponibilité de la totalité de l’azote l’année de l’apport
  • Meilleure coïncidence entre disponibilité de l’azote et besoins des cultures pour les cultures de printemps que d’hiver

Maîtrise des adventices

  • Salissement en adventices important les premières années progressivement maîtrisé par une combinaison de plusieurs leviers : alternance des périodes de semis, couverture du sol en interculture, recours au désherbage mécanique

Rentabilité économique

  • Meilleures performances des cultures de printemps que d’hiver
  • Pas de gain économique sur la rotation qui reçoit des engrais organiques 

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