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Réseau REDCAP - Mieux valoriser les fourrages dans les systèmes caprins

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REDCAP : un réseau d'éleveurs, de techniciens et de chercheurs pour développer l'autonomie alimentaire des systèmes caprins

Lancé en 2012, le réseau REDCAP (Réseau d’expérimentation et de développement caprin sur l’autonomie alimentaire et l’alimentation à l’herbe), regroupé autour du projet de recherche Patuchev de l’Unité expérimentale ferlus de l’INRA de Lusignan (86), vise à mettre au point des systèmes herbagers autonomes et économiquement viables, et à organiser le transfert des résultats à l’ensemble des éleveurs. A cheval sur les régions Nouvelle Aquitaine et Pays de la Loire, il s’appuie sur la station expérimentale de l’INRA basée en Vienne et 36 élevages (dont 6 en Pays de la Loire).

Le réseau REDCAP rassemble les partenaires suivants : BRILAC, INRA, Idele-Institut de l'élevage, Chambres d'agriculture, organismes de conseil en élevage, CIVAM, BTPL, ANSES, ACTALIA, EPL Melle.

Ce réseau bénéficie du soutien financier du Conseil régional des Pays de la Loire, de Nouvelle Aquitaine et du Ministère de l'agriculture (CASDAR).


Objectifs du réseau REDCAP

Les objectifs du réseau REDCap sont d’accompagner les éleveurs à atteindre  :  

  • 75 à 100 % d’autonomie alimentaire territoriale,
  • Une part d’herbe dans la ration supérieure à 60 % de la MS de la ration,
  • Moins de 450 g/L de lait de concentrés et déshydratés,
  • Un élevage économiquement viable.

Travaux menés par le réseau REDCAP

Les 1ers travaux du projet porté par ce réseau ont permis de créer un observatoire des références technico-économiques de différents systèmes herbagers, d’obtenir des références sur la valeur des fourrages (foin ventilé) et de tester différents types de prairies multi-espèces selon les conditions pédoclimatiques. 

Le projet PERFCAP

Les travaux en cours inscrits dans le projet de recherche PERFCAP* portent sur de nouveaux essais d’implantation de prairies multi-espèces, les pratiques d’affouragement en vert, l’utilisation du séchage en grange, de l’implication à la valeur alimentaire des méteils, l’impact de la fibrosité de la ration mélangée sur les risques métaboliques, la valorisation de l’herbe d’automne, etc. La finalité de ce projet est de tester des solutions techniques innovantes qui susciteront et faciliteront une évolution vers des systèmes d’alimentation caprins plus autonomes et herbagers. 

En effet, de nombreux éleveurs caprins sont a priori volontaires pour évoluer vers des systèmes d’alimentation basés sur plus d’herbe ; mais ils sont aussi nombreux à exprimer des craintes et des interrogations, qui les freinent dans l’évolution de leur système de production. La prise de décision effective d’engager un tel changement, pour produire autrement en priorisant l’herbe plutôt que les concentrés, s’en trouve alors compromise.

* Projet bénéficiant du soutien financier du conseil régionale Pays de la Loire et du CASDAR.

Le projet CAPADAPT

Dans un contexte de grands changements climatiques qui impactent et fragilisent fortement les systèmes d’élevage, et d’autant plus les systèmes herbagers, le projet CAPADAPT qui démarre en 2020 a pour objectif de donner aux éleveurs caprins en recherche d’autonomie fourragère des pistes techniques d’adaptation aux changements climatiques en fonction de leurs contextes et de leurs objectifs, voire d’oser proposer des innovations de rupture, pour que les systèmes caprins se développent et perdurent, tout en répondant aux grands enjeux de société.

En lien avec un projet miroir conduit en Nouvelle-Aquitaine, 4 groupes d’éleveurs seront constitués, répartis en Vendée, Maine-et-Loire et Sarthe. Ces groupes se réuniront sur 6 journées de co-construction. L’objectif sera de définir un système type par territoire et de mesurer les impacts des changements climatiques projetés jusqu’en 2100 (via des modèles scientifiques existants) sur ces systèmes. Puis il s’agira de concevoir collectivement des systèmes innovants, plus robustes, intégrant des changements de pratiques et des changements structurels plus ou moins en rupture. Ces changements pourront concerner les types de cultures à implanter, les itinéraires techniques (modification des dates de semi et/ou de récolte), les modalités de conservation et de distribution de nouveaux fourrages, les successions de cultures, etc. Ces changements techniques engendreront des changements organisationnels qu’il s’agira d’apprécier. Les systèmes innovants validés par les groupes d’éleveurs seront alors soumis eux aussi aux scénarios climatiques prospectifs, et l’analyse multicritères (technique, économique et environnementale) permettra de mesurer la résilience potentielle de ces systèmes, et de repérer les systèmes et les stratégies les plus pertinentes.   

Le projet FLECHE

Autre projet mobilisant le réseau REDCAP : le projet FLECHE (Fromages et Laits issus d’Élevages de Chèvres conduites avec de l'HErbe) vise à renforcer la durabilité des filières caprines laitières du Grand Ouest. Dans un contexte général d’augmentation des coûts de production et de leur volatilité, les systèmes caprins peuvent être fragilisés à court et moyen terme en raison d'une relative faible autonomie alimentaire. La durabilité des filières caprines (laitière ou fromagère) peut passer par une réduction des charges via une meilleure autonomie alimentaire et, une valorisation plus satisfaisante des produits via des signes de qualité (AOP, filière biologique, démarches d’entreprises laitières). Le colloque de restitution finale se tiendra le 8 octobre à Chemillé (49). Plus d’information sur la page du colloque de restitution finale du projet FLECHE.

Transfert et livrables du réseau REDCAP

Le transfert et la diffusion des résultats sont également une mission importante du réseau. L’organisation de la Journée Technique Cap’Vert est au cœur de la stratégie de diffusion des résultats des travaux régionaux du REDCap et de l’Inra (programme Patuchev).

Retrouvez la dernière édition de la journée Capvert sur le site Terre de chèvres

Publications

Produire davantage de protéine sur son exploitation, ne plus désherber ses prairies ou encore limiter les traitements phytosanitaires dans la rotation culturale… sont des objectifs d’actualité. Cultiver plusieurs espèces au sein d’une prairie ouvre des perspectives pouvant y répondre.

vers des prairies multi-espèces pour les chèvres de Nouvelle-Aquitaine et des Pays de la Loire.

Premiers résultats sur les dispositifs de séchage en grange en élevage caprin de Poitou-Charentes et Pays de la Loire.

L’association de différentes espèces de graminées et légumineuses présente de multiples avantages pour améliorer l’autonomie fourragère et la durabilité des systèmes d’élevages.Face au changement climatique et aux variations importantes de température, elle peut contenir des espèces s’adaptant à des périodes de fortes...

Faire du bon foin est un enjeu majeur de l’éleveur de chèvres, d’un point de vue performances laitières, économiques et techniques. La qualité des fourrages se travaille à différents moments de la chaîne de production.

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