Projet SERVICES'AUXIL 2 - Mesurer l'efficacité des auxiliaires de culture

Le projet ServicesAuxil'2 s’intéresse particulièrement aux effets du paysage sur la dynamique des auxiliaires. Deux groupes de ravageurs et une partie de leur cortège d’ennemis naturels (insectes entomophages) ont été suivis au printemps pendant 3 ans. Il s’agissait des pucerons sur les cultures de céréales d’hiver et des limaces sur des parcelles de maïs. L’objectif de cette étude était de mesurer la réalité de ce service et de vérifier s’il est significativement dépendant du paysage.

L’hypothèse de départ

Un paysage complexe est l’assurance d’une régulation plus efficace et plus stable dans le temps (meilleure résilience). De nombreuses études s’accordent sur le fait que la biodiversité d’un milieu est fortement liée à sa complexité : diversité d’habitats et leurs agencements. L’agriculture s’est généralement efforcée à simplifier les milieux pour mieux les maitriser et gagner en productivité, ceci  grâce à  la mécanisation et aux recours aux intrants (engrais, produits phytosanitaires en particulier). Cette simplification ou homogénéisation des paysages s’est effectivement accompagnée d’une perte de biodiversité et donc des services associés.

L’approche retenue pour l’étude ServicesAuxil’2 est une approche par contraste paysager. Pour chaque couple ravageur-insecte enthomophage, un lot de parcelles se situait dans un contexte paysager de bocage (milieu dit fermé) et un autre lot de parcelle se situait dans un contexte d’openfield ou de bocage dégradé (milieu dit ouvert).