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Observatoire technico-économique 2015 des veaux de boucherie

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L’observatoire technico-économique Bretagne-Pays de la Loire compte 81 ateliers et représente un potentiel de production égal à 10 % de la production des deux régions. La quasi-totalité des opérateurs des deux régions est représentée dans l’échantillon d’élevages. L’analyse des nombreuses données de l’observatoire permet à chaque producteur de situer son élevage par rapport aux autres et d’affiner son diagnostic pour envisager des marges de progrès. Enquête réalisée auprès des éleveurs de Bretagne et des Pays de la Loire.

L’année 2014 est marquée par une nouvelle baisse de la production française de veaux de boucherie de 1 % en volume après celle plus conséquente de 2013 (- 3,5 %). Cette tendance se prolonge en 2015 avec un repli de 2 % de la production sur les 7 premiers mois. Le nombre de vaches laitières s’étoffant un peu ainsi que les naissances laitières, le taux de prélèvement de la filière veaux de boucherie sur le cheptel laitier est passé de 39 % en 2013 à 37 % en 2014. Ce sont 1,34 million de veaux qui ont été abattus en 2014 en France. Les effets de la crise économique et le différentiel de prix avec les autres viandes ont encore conduit à une moindre consommation de viande veau. Cela s’est traduit par une diminution des mises en place. La filière enregistre une hausse régulière des poids de carcasse de près de 1 kg par an depuis 2000 pour atteindre 141 kg en 2014.

Les résultats confirment une amélioration de 10 € par veau de la prestation payée aux producteurs (98 €/veau) mais avec un allongement de la durée d’élevage de 2 jours en moyenne. Avec l’application de la réforme PAC, un certain nombre d’opérateurs a modifié en 2015 le contrat en incluant une compensation variable. Au niveau des investissements, un éleveur sur deux a modifié ses équipements, le plus souvent un silo ou des auges. L’analyse des bilans travail fait ressortir un temps de travail annuel de 5 h 54 par place avec des écarts de temps passé entre éleveurs et avec un temps de travail annuel moyen de 1 800 heures pour 1 travailleur et 323 places.