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Observatoire technico-économique 2014 des veaux de boucherie

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L’observatoire technico-économique Bretagne-Pays de la Loire compte 81 ateliers et représente un potentiel de production égal à 10 % de la production des deux régions. La quasi-totalité des opérateurs des deux régions est représentée dans l’échantillon d’élevages. L’analyse des nombreuses données de l’observatoire permet à chaque producteur de situer son élevage par rapport aux autres et d’affiner son diagnostic pour envisager des marges de progrès. Enquête réalisée auprès des éleveurs de Bretagne et des Pays de la Loire.

L’année 2013 est marquée par une baisse de la production de veaux de boucherie de 3,5 % en nombre de veaux et en volume. Le cours des veaux gras est resté stable en 2013 alors que le prix du veau laitier a fortement baissé la même année. Malgré les campagnes de promotion, la consommation continue de baisser en 2013 de 2% par rapport à 2012. Du côté des opérateurs, certains se restructurent ou se regroupent (rachat de Tendriade par Vandrie, reprise de Chapin par Collet…) et certains investissent (construction d’une usine de fabrication d’aliment par Denkavit).

En 2013, les résultats du nouvel observatoire des régions Bretagne et Pays de la Loire confirment une amélioration de 6 € par veau de la prestation payée aux producteurs (86 €/veau) mais avec un allongement de la durée d’élevage de 4 jours en moyenne. En contrepartie, l’augmentation de la part d’aliment fibreux se poursuit dans les élevages entraînant une hausse du temps de travail et de la pénibilité d’où des besoins d’équipements nouveaux, les charges continuent d’augmenter et les aides PAC diminuent (- 8 % entre 2014 et 2013). Quant à la nouvelle réforme de la PAC, elle va fortement pénaliser les ateliers avec de gros Droits à paiement unique (DPU) puisque la perte pour les ateliers spécialisés avec peu de terre correspond en moyenne à 17 € par place dès 2015 et 42 € en 2019. Enfin, l’approche économique sur les résultats moyens des ateliers situe le disponible pour rémunérer le travail et les cotisations sociales à 1,63 SMIC brut avec toutefois une grande variabilité entre ateliers.