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Elevages ovins : quelles difficultés lors du passage en agriculture biologique ?

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Après avoir connu une relative stagnation entre 2011 et 2013, les abattages nationaux d’ovins biologiques ont progressé significativement en 2014 (+ 15 %), avant de connaître un nouveau tassement en 2015 (- 1 %, Commission Bio d’Interbev, 2016). Le cheptel ovin allaitant bio français comptait 148 600 brebis en 2014, en progression de 6 % par rapport à 2013, représentant ainsi 4,1 % de l’ensemble du cheptel national (Agence Bio, 2016).

En parallèle, en Pays de la Loire et sur la même époque, la part du cheptel ovin en agriculture biologique était supérieure à la moyenne nationale : près de 15 % du cheptel régional était conduit en agriculture biologique ou en conversion, ce qui représentait 14 400 brebis détenues par 111 élevages.

C’est dans ce contexte que le projet SECURIBIOV a été déposé (financé par le Conseil Régional). Cet article présente les résultats d’une enquête réalisée dans le cadre de ce projet, auprès d’un panel d’éleveurs ovins viande bio récemment convertis ou encore en conversion. L’objectif de cette enquête était d’identifier les difficultés rencontrées par les éleveurs lors de leur conversion, et de repérer les éventuelles adaptations mises en oeuvre.