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Diagnostic du réseau de piégeage de la pyrale du maïs dans les Pays de la Loire et son amélioration par la communication, l’essai et la mise en place de nouveaux pièges.

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La pyrale (Ostrinia nubilalis) est un des principaux ravageurs du maïs observés au sein du réseau de Surveillance biologique du territoire (réseau reposant sur de nombreux observateurs dans toute la région ayant pour but d’alerter sur l’état sanitaires des différentes productions). Le suivi du vol de ce papillon est un outil indispensable à la mise en place de la protection du maïs à l’aide soit d’un insecticide ou soit d’un produit de bio contrôle, les trichogrammes. L’observation se fait à l’aide de pièges phéromones (les plus utilisés dans le réseau), de pièges lumineux ou encore de cages à émergence. Le réseau actuel ne donne pas entière satisfaction sur la dynamique du vol et permet difficilement à l’agriculteur de décider de son intervention. L’objectif est donc de comprendre les difficultés actuelles et de rendre le réseau plus performant.

Pour optimiser l’efficacité des traitements contre la pyrale (trichogrammes ou chimie), il faut définir les périodes optimales d’interventions. Celles-ci sont directement liées au stade de développement biologique du ravageur. L’un des moyens pour suivre ce développement est le piégeage du papillon adulte. Or, jusqu’à présent le réseau de Surveillance biologique du territoire chargé de piéger la pyrale du maïs dans les Pays de la Loire n’a pas été en mesure de donner des résultats qui auraient permis d’établir la dynamique de vol du papillon. C’est dans ce contexte que nous avons établi un diagnostic du réseau de piégeage de la pyrale du maïs dans les Pays de la Loire afin de trouver des solutions pour l’améliorer.

Les rappels effectués auprès des observateurs ont grandement amélioré les performances du réseau. Si les comparaisons entre pièges nasses et pièges delta n’ont pas entièrement confirmés les résultats d’autres études, un nouveau type de piège delta (avec trois plaques engluées) s’est révélé particulièrement efficace. Mais l’année 2016 ayant été un peu particulière, de nouvelles expérimentations devraient être réengagées.