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Analyse des impacts de la crise du COVID-19 sur les productions agricoles ligériennes - Note n° 4

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Les conditions de retour progressif à une activité "normale" à partir du 11 mai 2020 se précisent, mais dans un contexte de mise en oeuvre qui demeure incertain.

Les activités de restauration resteront fermées plus longtemps, ce qui n’est pas sans conséquences pour la production agricole. Les effets de cette crise sur les filières agricoles sont toujours variables selon la saisonnalité de la production, les circuits de commercialisation et l’évolution des habitudes d’achats des consommateurs. La Commission européenne a adopté le 4 mai les mesures d'urgence, annoncées le 22 avril, pour soutenir le secteur agricole face aux conséquences de l'épidémie du Covid-19. Ces mesures comprennent des aides au stockage privé, l'autorisation temporaire d'auto-organisation des organisations de producteurs dans les secteurs les plus touchés, ainsi que des flexibilités dans la mise en oeuvre des programmes nationaux de soutien du marché. Concernant les aides au stockage privé, accordées pour la poudre de lait écrémé, le beurre, le fromage, la viande bovine et les viandes ovine et caprine, les demandes de participation sont ouvertes dès le 7 mai.

  • Lait de vache : stabilisation récente du prix des produits industriels mais des inquiétudes liées aux stocks à venir
  • Viande bovine : demande bien orientée sur le marché intérieur mais des interrogations au sujet des débouchés européens
  • Volaille : les "petites" filières dans une situation catastrophique
  • Viande porcine : le marché se dégrade
  • Lait de chèvre : collecte maîtrisée et situation toujours critique en filière chevreaux
  • Viande ovine : un équilibre de marché dépendant du dynamisme de la demande et de la stratégie des opérateurs
  • Grandes cultures : marchés hésitants dans le contexte actuel déprimé mais des signes de tension
  • Viticulture : un plan de soutien demandé par la filière
  • Horticulture-pépinière : l’activité reprend mais des inquiétudes persistent
  • Cultures légumières : demande soutenue de la grande distribution mais à l’arrêt en RHD
  • Arboriculture : une activité encore soutenue en pommes de table
  • Cidriculture : des craintes pour la commercialisation de la prochaine récolte.