Améliorer l'autonomie protéique des élevages fafeurs porcins bio en augmentant la part des légumineuses à graines dans les rotations
De plus, la ferme, moins dépendante des prix du marché des matières premières et de ses fluctuations, maîtriserait mieux ses coûts de production. Grâce à l'économie des frais de transport et à des coûts de production souvent plus faibles que les prix du marché, elle en retirerait même un avantage économique.
En 2015, la réglementation imposera aux éleveurs biologiques de nourrir leurs animaux avec des matières premières biologiques uniquement. Ainsi, les matières premières conventionnelles riches en protéines utilisées pour équilibrer les rations – autorisées jusque fin 2014, par dérogation, à un taux maximum de 5 % – seront interdites, ce qui oblige la filière à tester de nouvelles formulations et à rechercher de nouvelles matières premières. peut-il produire lui-même tout ou partie des protéines nécessaires sous forme de légumineuses à graines ?
Ce document est une synthèse du mémoire de fin d'études de M. Chataignon (2013).
L’ensemble des livrables de l'étude ProtéAB est disponible sur le site http://www.bio-bretagne-ibb.fr/publications-et-chiffres-cles/recherche/grandes-cultures/proteab/