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Développer l'autonomie protéique et azotée

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L’autonomie protéique permet de relocaliser la production de protéines en favorisant les pratiques agroécologiques

Au cours des dernières décennies, l’intensification des systèmes agricoles s’est traduite par une perte d’autonomie liée à l’augmentation de la productivité, la spécialisation et la taille des exploitations agricoles. L’agroécologie propose de remettre l’autonomie au cœur des systèmes, comme valeur fondatrice et comme levier pour l’action en favorisant les échanges internes. Un système agroécologique est moins dépendant d’intrants et d’échanges externes car il mobilise la diversité biologique et les processus naturels. L’enjeu est de concevoir des systèmes d’alimentation basés sur les ressources produites localement. L’autonomie alimentaire du troupeau est un moyen de redonner à l’agriculteur des marges de manœuvre par rapport aux intrants. Elle peut se raisonner à l’échelle de l’exploitation agricole mais également à l’échelle de petits territoires là où s’organisent des échanges de matières entre agriculteurs.

L’autonomie protéique de l’Europe est au cœur des débats sur l’avenir de l’agriculture. En Pays de la Loire, cette question prend un relief particulier compte tenu de place de l’élevage et de la forte dépendance aux importations. La question des sources d’approvisionnement (locales, nationales/européennes, hors Union Européenne) et de leur compétitivité relative est essentielle. Quelle est la capacité des systèmes de grande culture locaux à concurrencer les sources actuelles ? Quelle complémentarité/synergie avec les systèmes d’élevage et fourragers ? En quoi les pratiques de diversification, comme les associations de cultures, peuvent contribuer à accroître cette autonomie ?