Le projet PEI Santé du végétal a pour finalité d’aider les agriculteurs à améliorer la gestion sanitaire des cultures, dans différentes filières présentes en Pays de la Loire. Pendant 4 ans (2018-2021), il a regroupé 15 partenaires au sein de 9 Groupes Opérationnels thématiques ou inter-filières.

Des filières intégrées en coopérative

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Filière chanvre coopérative

Au lancement de la filière, la direction générale de la coopérative a investi dans différents outils industriels permettant de valoriser plusieurs gammes de produits à base de chanvre, avec la volonté de ne pas se contenter d’être un simple fournisseur de matières premières, mais de maîtriser toute la chaîne de valeurs, de l’origine du produit jusqu’à sa vente.

L’organisation et la réalisation de la récolte revient à 100 % à l’équipe technique de la coopérative. Puis, en fonction des tests, l'usine décide chez tel agriculteur le volume qui va partir dans chaque débouché : la coopérative possédant deux outils de transformation, défibrage et nappage. Elle s’est aussi formée au réseau de distribution de la construction, des matériaux : sept à huit commerciaux vendent les panneaux d’isolation sur toute la France. A l’échelle nationale, la coopérative s’est aussi investie au sein de l’interprofession du chanvre et a mis en place une association sur l’utilisation du chanvre dans la construction.

Filière lin coopérative

Cette coopérative est équipée d’une usine pour collecter le lin produit par ses adhérents et le transformer, le valoriser en aliments riches en oméga 3, grâce à l’extrusion. Cette usine est détenue à 51% par la coopérative, 25 % par Valorex (société spécialisée dans la fabrication d'aliments pour les filières agricoles et agroalimentaires et à l’initiative de la filière Bleu Blanc Cœur : production d’aliments à base de lin, permettant d’enrichir le produit fini en oméga 3) et 24 % par Sofiprotéol (structure nationale participant au financement et au développement des filières oléagineuses).

L’expertise de la coopérative repose aussi sur les variétés de semences, avec des échanges entre les obtenteurs. Elle teste de nouvelles variétés, à la fois agronomiquement mais aussi sur la valorisation en tant qu'aliment, grâce aux échanges avec Valorex pour les tests sur la partie industrielle.

Filière lupin coopérative

Forte volonté de la coopérative de mener de front la totalité de la filière, notamment pour les avantages apportés sur la partie marketing et commerciale : traçabilité complète du lupin. Celle-ci maîtrise la filière lupin de A à Z, en étant obtenteur et multiplicateur de semences, productrice de lupin au travers de ses adhérents et transformateur. La coopérative a effectivement une "filiale" semences, qui se traduit par l’obtention de variétés, la sélection variétale et la multiplication (détient toutes les variétés de lupin d’hiver et une de printemps). Les semences "travaillées" sont donc mises à disposition des équipes terrain de la coopérative, qui elles-mêmes proposent le lupin aux adhérents. Les techniciens de la coop suivent les producteurs et les cultures. Puis, la coopérative récupère la récolte, la stocke et l’apporte aux silos au sein desquels se font le triage, le nettoyage et le séchage si besoin.

Construction d'un outil industriel au sein de la coopérative, qui permet d'avoir une maîtrise opérationnelle très pointue sur cette culture. La coopérative a aussi créé une filiale qui propose des solutions nutritionnelles et fonctionnelles aux industries agro-alimentaires, à base de matières premières végétales. Elle a aussi repris une société qui fabrique des ingrédients pour l’alimentation humaine à partir du lupin.